Le semeur est sorti et sème largement sur tout terrain (v5-8). Tous les terrains accueillent les grains mais c’est sur la durée que tout se gâte. Il faut du temps pour le grain mûrisse.
La bonne terre est un cœur noble, généreux, qui retient avec constance (v15). Pour porter du fruit, c’est l’attention du cœur, semble-t-il, qui est à cultiver, car « où est votre trésor, là aussi sera votre cœur » (Lc 12, 34).
L’attention du cœur est à la fois une grâce à demander comme le roi Salomon (1 R 3,9) qui demande à avoir un cœur plein de jugement, de discernement ou selon une autre traduction, un cœur qui écoute. Mais l’attention du cœur est aussi quelque chose qui s’apprend, s’éduque et s’entretient : « N’oublie pas », « souviens-toi » est le refrain qui rythme la marche au désert et le don de la Loi dans le Pentateuque (Dt 10, 18-21).
Faute de quoi, nous pourrions bien voir sans voir, entendre sans comprendre (v10).
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