L’’itinéraire d’un disciple qui choisit de se mettre à la suite du Christ est tracé. Il s’introduit par « il faut », qui loin d’être une soumission, révèle une obéissance filiale, une entrée dans le Mystère, dans ce dessein du Salut, dans cette kénose du Père et du Fils.
Il s’agit d’une ascèse « en marche » qui laisse toute la place à Dieu et avance dans un don de soi animé par l’Esprit au sein même de la faiblesse et de la fragilité humaines.
En effet, c’est Dieu qui se donne à nous et en nous en premier ; et c’est ce mouvement pascal en nous qui fait de nous des êtres de don assoiffés de pauvreté et tenus par la Croix.
En ce temps de Carême, prions pour que le Seigneur nous saisisse de l’intérieur ; qu’Il nous fasse connaître la profondeur de son Amour. Qu’Il nous aide à entrer dans son mystère, ce mystère de Vie pour que notre être soit prière, un silence qui se met à l’écoute de la Voix pour trouver la vraie Voie.