Luc 9, 46-50

Peu avant cet épisode, les disciples ont été confrontés à leur incapacité à libéré un possédé. Et cet événement se clôture par la constatation étonnée que quelqu’un qui n’est pas des leurs a pu, lui, opérer un exorcisme. Cela remet en perspective la discussion qui les anime : qui est le plus grand d’entre eux ? Qui est capable d’opérer les mêmes œuvres de libération que Jésus ? Cela agite leurs pensées et leur cœur. N’est-ce pas légitime ?
Jésus sachant cela, situe les choses dans leur véritable dimension. Il ne s’agit ni de puissance, ni de force, ni de capacités acquises ou innées, mais au contraire d’hospitalité réservée à ce qui est faible, petit, vulnérable, dépendant, fragile, voire blessé, en soi et autour de soi ! Comme l’accueil d’un enfant. C’est à lui que Jésus se compare ! Renversement total de perception et d’idéal.
Délivrer les humains de leurs maladies, esclavages, possessions et autres entraves, ne demande ni force ni compétences spéciales, mais humble abandon et confiance entre les mains de Celui qui nous offre une éternelle hospitalité. Ce n’est pas nous, mais Lui qui agit en nous et par nous, à l’heure toujours actuelle de sa grâce. Et il n’y a pas d’autres frontières à cette œuvre que celles qui reçoivent et accueillent le nom et la personne de Jésus, lui à qui nous offrons l’hospitalité comme à un petit, à un enfant. Et le recevoir, l’accueillir, c’est s’ouvrir à Celui qui l’a envoyé. Telle est notre grandeur de toujours à toujours.
Mais qu’est-ce que l’hospitalité dans notre aujourd’hui bien concret ? Que demande-t-elle, qu’offre-t-elle et comment ? Que sa grâce nous inspire.

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