« Jésus sachant ce qui se discutait dans leur cœur attira à lui un petit enfant, le plaça près de lui. »
Jésus ne prend pas de force, même et surtout, un enfant. Son charme, son extrême délicatesse attirent tout naturellement ce petit qui, librement s’approche et Jésus le place près de lui. N’est-ce pas la meilleure place, celle que convoitent tant les disciples « Ordonne que nous soyons l’un à ta droite et l’autre à ta gauche. » Et avec la même délicatesse, avec une infinie patience envers ses disciples, humblement Jésus tente de parler de son Nom :
« A cause de mon Nom » qui est « Je Suis » : l’accueillir c’est accueillir le Père ; accueillir un enfant en son Nom, c’est accueillir Jésus lui-même. C’est d’ailleurs ainsi qu’autrefois Syméon le reçut dans ses bras et bénit Dieu » (2,26) en contemplant ce tout-petit que Marie et Joseph apportaient dans le Temple. Mais maintenant l’un de ces petits que nous sommes c’est lui. Quelle insondable alliance avec notre humanité nous unit si intimement à Dieu pour que nous soyons Lui, Christ aujourd’hui ?
Et pourquoi une si empoisonnante discussion vient si facilement troubler le cœur de notre relation à Dieu, de nos relations aux autres ?
Discernez les esprits nous dit St Paul. Notre Dieu est le Dieu de la paix.
« Ma joie est parfaite … Il faut qu’Il grandisse et que moi je diminue », proclame Jean-Baptiste, le plus grand des prophètes.
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