Jésus envoie des messagers au-devant de Lui alors qu’il monte à Jérusalem. Et pourtant, à Jérusalem, en Croix, il sera seul avec sa mère et le disciple qu’il aimait. Personne n’est plus en avant de Lui ? Plus personne ne l’accompagne ?
Jésus brule d’annoncer la Parole de son Père : « je suis venu allumer un feu sur la terre, comme je voudrais qu’il soit déjà allumé » Luc 12, 49. Mais ce zèle respecte profondément la liberté de notre humanité. Et il invite les hommes à un retournement. Le feu qu’il désire allumer n’est pas destructeur, ravageur mais il vient purifier les profondeurs de notre être. Les disciples sont tentés de détruire ceux qui n’accueillent pas Jésus : « veux-tu que nous ordonnions qu’un feu tombe du ciel ? ». Quelle tentation en nous de détruire l’autre qui ne nous accueille pas ! quelle tentation de décharger notre mal-être sur l’autre !
Jésus se retourne et invite à ne pas entrer dans cette tentation de tuer, bruler, ni l’autre ni nous-même. Il prépare ses disciples, Il nous prépare à recevoir le feu de l’Esprit Saint qui fera en nous toute chose nouvelle, dans un accueil sans limites des autres.
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