« Venez à ma suite » (v17), « ils le suivirent » (v18), « ils partirent à sa suite (v20). Les disciples ne décident pas par eux-mêmes de suivre le Christ. Ils répondent à son appel.
Suivre quelqu’un, c’est mettre ses pas dans les pas de la personne que l’on suit. Nous ne décidons pas du chemin. Le paysage et le climat peuvent ne pas être à notre goût, la route peut nous paraître dure, la direction, à certains moments, peut nous paraitre mauvaise.

Suivre quelqu’un, nous engage dans une relation de dialogue, de réciprocité et de confiance : l’autre nous veut du bien et nous entraine vers la vie, même si nous traversons un désert.
Cependant suivre quelqu’un, ce n’est pas marché au même pas. Il a forcement quelqu’un devant qui ouvre la route et quelqu’un derrière. Chacun marche à son rythme et la distance entre les deux peut être plus ou moins grande. L’essentiel pour celui qui suit, est de ne pas perdre des yeux le premier de cordée (He 12, 1-2), confiant en sa patience (Lc 13,6-9) et sûr que si nous nous perdons, il nous cherchera (Lc 15,4-7).