« S’approcher, Prendre par la main, Faire lever »…
« Il s’approche » : voici le premier mot qui caractérise Jésus envers nous qui souffrons ou sommes dans l’épreuve, accablés et paralysés par la dureté des temps.
« Il prend par la main » : le voici au milieu de nous comme une main tendue, comme un ami qui se penche et nous insuffle sa vie.
« Il fait lever » : en cette descente vers nous, Jésus nous relève, il nous met de bout, il nous rend dignité et vitalité.
Dans cette expérience, voici que nous découvrons notre identité nouvelle de disciples : « Le fils de l’humain n’est pas venu pour être servi mais pour servir et donner sa vie pour la multitude ».
C’est pour nous conduire à ce point que l’Evangéliste Marc condense en une seule journée tout l’agir inaugural de Jésus : « Au coucher du soleil, on se mit à lui amener tous les malades » du corps et de l’esprit. « La ville entière se pressait à sa porte ».
Ils se tiennent au seuil de nos maisons, de nos communautés, de nos églises, à nos frontières et ils espèrent de tous leurs yeux, de toute la force qui leur reste, que s’ouvre la porte et que se donne le geste qui les accueille et les restaure…
Ainsi s’inaugure l’Année de grâce et de Miséricorde ouverte par la présence de Jésus en sa mission : « Allons ailleurs, pour que j’y proclame aussi l’Evangile ; car c’est pour cela que je suis sorti ».
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