L’important, ce me semble, dans cette guérison du lépreux, n’est pas tant la guérison, mais cette interdiction de la proclamer et d’aller la faire attester par le rituel auprès d’un prêtre.
Etre guéri ouvre à la vie et nous voudrions le dire au monde, mais Jésus nous interpelle sur le fait, que, dans ce texte, l’important n’est pas tant le changement visible que la transformation intérieure que provoque la demande du lépreux et sa guérison. Le Christ aimerait que le rencontrer ne soit pas que pour de l’extraordinaire visible mais devienne une source de joie intérieure qui rejaillira sur notre vie de tous les jours. Jésus désire que nous venions à lui dans une démarche d’abandon, peut-être sans réelle demande précise, mais bien pour l’écouter, le rencontre, ou plutôt se laisser transformer, se laisser écouter, se laisser rencontrer.
Et là, Jésus est en colère, car il pressent que le lépreux veut être guéri de sa lèpre, mais ira-t-il plus loin dans sa guérison ?
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