L’homme sait reconnaitre ce qui est bon et venir à lui : « Bon Maitre, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle ? » (V17). Jésus l’invite à remonter jusqu’à la source : la bonté c’est l’être même de Dieu. Vivre de Dieu demande une fidélité à la Loi, qu’est le prochain (v19-20). En effet tous les commandements cités par Jésus sont en lien avec le prochain. Aucune mention de Dieu ou de geste rituels.
Mais cette fidélité à la Loi ne semble pas suffire (v20). Ce qui lui manque, dit Simon Pierre Arnold (Dieu est nu), c’est d’embrasser son manque, sans ambition de le combler, d’être un jour rassasié. Le chemin vers la vie éternelle s’origine dans une déception assumée d’être toujours en quête, en dette, de n’être jamais au top, mais toujours cherchant, recommençant,… d’être suspendu au regard aimant de Jésus (v31).
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