Jésus n’a pas dit une parole qu’il n’ait pas vécu; Il fait ce qu’il dit et Il est ce qu’Il dit. En Lui, pas de décalage entre parole et acte, comme est le cas pour nous tous. Lui , La Parole faite chair, Il est ce qu’Il dit.
Alors regardons comment il vit ce qu’il nous dit dans cette péricope ?
Avant de demander au jeune homme de vendre tous ses biens, Jésus, « Lui qui est de condition divine, ne retint pas jalousement le rang sui l’égalait à Dieu, mais il s’est anéanti prenant la condition de serviteur » Ph.2

Et St Paul nous dit ailleurs:
« Jésus Christ s’est fait pauvre, lui qui était riche… pour nous enrichir de sa pauvreté « .

Lui l’égal de Dieu, la deuxième personne de la Sainte  Trinité, entre profondément dans notre condition d’homme.

Lui qui est l’égal de Dieu, nous apprend à recevoir notre vie comme un cadeau, à la manière d’un enfant ( parole de samedi)

Lui, le maître devient le serviteur ; il lave les pieds de ses disciples, pour leur dire son amour qui va jusqu’à l’extrême.

Oui, pour l’homme c’est impossible…. mais tout est possible à Dieu.
Alors, comment voulons-nous tenir sans le regarder, Lui ?
Comme voulons-nous tenir sans l’appeler, Lui ?

Puisqu’il est avec nous
Dans nos jours de faiblesse,
N’espérons pas tenir debout
Sans l’appeler…
Tendons la main,
Crions vers lui notre détresse ;
Reconnaissons sur le chemin
Celui qui brûle nos péchés !

Puisqu’il est avec nous
Comme à l’aube de Pâques,
Ne manquons pas le rendez-vous
Du sang versé…
Prenons le pain,
Buvons la coupe du passage :
Accueillons-le qui s’est donné
En nous aimant jusqu’à la fin !

Bonne entrée en Carême, jamais sans Lui.