Marc 10, 46-52

Au milieu de la foule, deux hommes se rencontrent. L’un connaît l’autre, probablement, par la rumeur publique. Sans la foule, l’aveugle n’aurait pas su que Jésus le Nazaréen passait (v47).
La foule est comme la houle maritime : tantôt obstacle, obligeant à nager à contre-courant (v48), tantôt conductrice (v49). Mais l’aveugle ne laisse pas porter par la foule, ; il n’est pas le jouet de ses flots. Porté par son désir, sa foi et son espérance, il bondit (v50).
Infiniment respectueux de la liberté de l’aveugle, Jésus passe par la foule pour l’appeler (v49) et l’interroge : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » (v51). Que je voie !
« Aussitôt, il recouvra la vue et il cheminait à sa suite » (v52). Or Jésus est en route vers Jérusalem (Mc 10, 32), vers sa passion et sa résurrection.
Seigneur, fais que je crois !

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