Jésus pose la main sur les enfants. Nous retrouvons là le même geste qu’il fit sur le lépreux, un homme malade et rejeté de la société.
Tous, nous avons certainement chanté un jour « Ta main me conduit…Tu as posé ta main sur moi ». Cette lecture de l’Evangile peut nous inviter à visiter notre histoire : quand et dans quelle circonstance, Jésus a-t-il posé sa main sur nous ?
Les enfants se font rejeter par les disciples. Pourtant quelques temps avant, quand les disciples cherchaient les premières places, Jésus les avait invités à admirer les enfants : « Qui accueille en mon nom un enfant… » Marc 9,37. Donc les disciples n’ont pas retenu l’invitation : comme il faut du temps pour intégrer l’Evangile dans sa vie, pour accueillir le plus petit, démuni parmi nous !
Les enfants étaient les petits rejetés, rabroués de la société. Les lépreux étaient les rejetés d’une société qui était effrayée de cette maladie impure. Et aujourd’hui, sur qui Jésus désire poser sa main ? Quels sont les rejetés de nos sociétés ? Osons prêter nos mains au Christ pour qu’Il dépose sur eux sa bénédiction.
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