APPEL À LA FOI
Depuis les acclamations des foules — qui finiront par le revirement de son arrestation et de sa condamnation — jusqu’à l’expulsion des marchands du Temple, Jésus traverse nuits (v.11.19), faim (v.12), sorties (v.11.12.19), malédiction (v.14), violences (v.15.17.18). Les temps sont rudes, la montée à Jérusalem est effective, mais Jésus est lucide. Il traverse.
Dans tous ces passages, Jésus annonce la prière comme lieu de vie et de fécondité :
– Le fruit de l’universalité du salut avec le Temple comme « maison de prière pour toutes les nations » (v.17).
– Le fruit de la confiance « tout ce que vous demandez dans la prière, croyez que vous l’avez obtenu » (v.24).
– Le fruit de la réconciliation « quand vous vous tenez en prière, […], pardonnez » (v.25).
– Le fruit de la confiance « tout ce que vous demandez dans la prière, croyez que vous l’avez obtenu » (v.24).
– Le fruit de la réconciliation « quand vous vous tenez en prière, […], pardonnez » (v.25).
La prière c’est notre foi en acte, celle qui nous fait tout risquer pour ce cœur à cœur silencieux où nous puisons force, paroles, témoignage à la Source qui est ce rempart contre tout ce qui est maudit et desséché. L’image du figuier desséché, stérile, maudit est l’illustration d’un cœur solitaire et coupé de son Créateur. Il ne peut plus vivre, car c’est la vie divine en nous qui nous prévaut de tout rabougrissement.
« Ayez foi en Dieu! » (v.22). L’appel de Jésus est pressent. Notre foi peut tout, fait des miracles, donne la vie en nous et autour de nous car elle est enracinée dans notre relation à Dieu dispensateur de tous dons et Dieu de la Vie.
Nous serons alors comme cet « arbre planté près des ruisseaux : il donne du fruit en sa saison et son feuillage ne se flétrit pas ; il réussit tout ce qu’il fait » (Ps 1,3).
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