« La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre angulaire. C’est là l’œuvre de Dieu, une merveille sous nos yeux ! » (v 10-11)
Je voudrais m’arrêter sur la pierre angulaire, sur la fondation qui concerne chaque baptisé. Le Christ est la tête de l’Eglise, nous sommes les membres. Chacun est une pierre de fondation dans ce Corps mystique, et chacun est responsable, là où il se trouve, dans sa particularité, pour rayonner la sainteté du Christ et sa Bonne Nouvelle du Salut.
« Approchez-vous du Christ, la pierre vivante rejetée par les hommes mais choisie et précieuse devant Dieu, et vous-mêmes, en tant que pierres vivantes, laissez-vous édifier pour former une maison spirituelle… » (1P 2,4-5)
Avec Sainte Thérèse de Jésus, arrêtons-nous un moment, et relisons chacun, chacune, la qualité de notre témoignage aujourd’hui :
« J’entends dire parfois que le Seigneur a accordé de plus grandes grâces aux saints qui ont vécu autrefois, parce qu’ils étaient les fondateurs de leur Ordre. Et cela doit être vrai. Mais il faudrait toujours considérer que l’on est comme un fondement par rapport à ceux qui viendront par la suite. Si nous qui vivons maintenant nous n’avons pas abandonné la voie de la perfection tracée par les ancêtres, et si nos successeurs faisaient de même, l’édifice demeurerait toujours ferme. De quoi me sert que les saints d’autrefois aient été vraiment parfaits, si je ruine l’édifice par mon peu de vertu et mes mauvais exemples ? Il est bien clair, en effet, que ceux qui arrivent sont moins touchés des exemples de religieux morts depuis longtemps, que de ceux qu’ils ont sous les yeux… » (Sainte Thérèse de Jésus – Les Fondations – Chapitre 4)
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