Choisir son camp
« Maître, nous le savons : tu es toujours vrai ; tu ne te laisses influencer par personne, car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens, mais tu enseignes le chemin de Dieu selon la vérité… » (v.14).
Ce récit commence par une longue et insupportable flatterie… Tout est faussé et perverti, comme le baiser de Judas trahira son Maître. Mais, le lecteur est prévenu : les pharisiens et les hérodiens lui tendent un piège (v.13), et Jésus n’est pas dupe non plus, lui qui voit les cœurs, car il sait l’hypocrisie de ceux qui veulent sa mort (v.15).
Il fait donc intervenir un tiers pour sortir de l’impasse d’une fausse question, d’un faux dialogue et d’une fausse recherche. Il choisit une simple pièce d’argent à l’image de César. C’est elle qui tranchera et séparera deux mondes.
Il y a les fausses images et les idoles, et il y a la créature à l’image de Dieu.
Il y a un profil d’empereur gravé, et il y a des noms gravés dans les cieux ou dans les paumes divines.
Il y a les détracteurs, et il y a les disciples.
Il y a César, et il y a Dieu son Père.
Jésus impose de choisir un camp (le mondain ou le Royaume), lui il est la Vérité et la Lumière. Ceux qui écoutent ne peuvent être que dans l’étonnement et l’admiration (v.17).
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