Marc 12, 18-27

LE DIEU VIVANT POUR DES VIVANTS
Les sadducéens ne croient pas en la résurrection… et combien de nos contemporains non plus. Ceux-ci vont donc, dans la casuistique d’une histoire de huit décès (sept hommes morts et une femme morte), essayer d’entraîner Jésus dans l’absurde de ce raisonnement mortifère. Mort + mort + mort …. = toujours morts !
Carmel de Caen, © CSJ

Mais ce n’est pas la dynamique insufflée par celui qui est la Résurrection et la Vie et qui inaugure la victoire éclatante et totale de sa vie sur la mort.

Dieu est le Dieu des vivants, de ceux qui croient que rien ne pourra les séparer de l’amour de Dieu, ou de l’amour tout court, qu’il existe une autre réalité invisible et immortelle : ce je-ne-sais-quoi qui ne peut pas mourir, cet amour plus fort que la mort, ce pont qui nous fait traverser les ravins de la mort, ce chant d’oiseau inattendu qui déchire le silence du deuil, ce goût d’éternité, ce rayon de soleil qui éclaire soudain l’obscurité, ce bourgeon gonflé de sève, ce que Dieu a gravé dans la paume de ses mains, etc. Nommons-le comme bon nous chante, c’est la vie !
L’homme est-il fait pour la mort ?
Oui! diront les adeptes de « après moi le déluge », « buvons et mangeons demain nous mourrons », « tout disparaîtra », … et qui n’ont que le néant pour horizon.
Non! professent les croyants à travers tous les âges : car « la gloire de Dieu c’est l’homme vivant » (cf. saint Irénée de Lyon), l’homme libéré de toutes ses chaînes, l’homme debout… avec Jésus, c’est promis, nous commençons à chaque aube, nous ressusciterons de cette vie nouvelle et éternelle.

Au cœur de chacun d’entre-nous Jésus murmure : « celui qui me voit et croit en moi a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour » (Cf. Jn 6,40).

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