L’Unique et ses frères
Dans la parabole des vignerons et de l’héritier, nous entendons une autre histoire, celle d’un fils et ses frères, une fraternité traversée par la mort, celle de Joseph et ses frères.
« Un homme planta une vigne, l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et y bâtit une tour ; puis il la loua à des vignerons…Il envoya un serviteur…De nouveau, il leur envoya un autre serviteur… Et il envoya un autre, puis beaucoup d’autres. Il ne lui restait plus que son fils bien-aimé. Il l’a envoyé en dernier vers eux en disant : « Ils respecteront mon fils. » Mc 12,1-6
Dans l’ancien récit de la Genèse, il s’agit bien d’un fils bien-aimé, aimé plus que tous, et d’un père. L’homme est en quête. « Que cherches-tu ? « lui dit un homme rencontré dans la campagne. « Je cherche mes frères. » Gn 37,15 Histoire humaine, histoire divine. Alors que ce fils va aux devants de ses frères s’enquérir de leurs nouvelles pour les porter à leur père, ceux-là complotent de la faire mourir.
Il est bien question d’un Père aimant, de l’envoi d’un Fils Bien Aimé à ses frères qui se sont perdus. L’histoire se termine par une bénédiction qui se répand sur tous.
Là où les frères indignes ont voulu la mort du Bien Aimé, le Fils ouvre la porte de la miséricorde : « Le mal que vous aviez dessein de me faire, le dessein de Dieu l’a tourné en bien, afin d’accomplir ce qui se réalise aujourd’hui : faire vivre un peuple nombreux. » Gn 50,20
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