A vin nouveau outres neuves.
Depuis le début de sa mission en Galilée , Jésus pose des actes étonnants ; il enseigne avec autorité, n’hésite pas à toucher le lépreux, il pardonne les péchés et mange avec les publicains et les pécheurs… tout cela pose question aux pharisiens, attachés un peu trop aux prescriptions de Moïse, et par là, fermés à toute nouveauté.
Est-ce pour dire que Jésus ne respecte pas la Loi, ou ne connaît pas bien les prophètes? Et pourtant, Isaïe avait écrit, « voilà que je fais toute chose nouvelle, ne la voyez – vous pas ». (43/19)
Le vin des noces et le vêtements du salut sont d’une nouveauté qui dépasse de très loin les attentes du monde ancien appelé à disparaître, car un monde nouveau est déjà né (2 Cor.5/17)
Au moment du baptême, le catéchumène enlève son vêtement pour recevoir le baptême. Une fois baptisé, on dérape le jeune néophyte d’un vêtement blanc tout neuf, signe de sa liberté accordée par le Christ, signe de sa nouvelle condition, de sa recréation, pour devenir jour après jour, cet homme nouveau recréé par le Christ, l’Époux.
Et nous, les vieux baptisés, sommes-nous habitués aux paroles du Christ pour ne plus saisir leurs nouveautés?
Puissions- nous chaque jour accueillir cette nouveauté étonnante du Christ, de son message, et rejeter loin de nous l’attitude des pharisiens attachés à leurs outres.
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