LES MAINS VIDES
Jésus et ses compagnons ont faim, ils se nourrissent en chemin des épis de blé que la générosité de la nature leur offre. C’est sans compter sur la surveillance des pharisiens gardiens du permis et défendu.
David et ses compagnons eurent faim, ils entrèrent dans le Temple pour manger les pains de l’offrande.
Heureux les pauvres, heureux les affamés, car ils se mettent en marche. Jésus et David choisissent la vie. Avec bon sens, ils ne calculent pas ce qu’ils auraient dû faire en respectant scrupuleusement la Loi : ne pas travailler le jour du sabbat, ou ne pas prendre le pain de l’offrande.
À moins que… Sauf si… Malgré que… Exception faite de… Mais il y a toujours une brèche, et les mains vides de ces hommes ouvrent d’autres possibles, un avenir ouvert, une liberté d’agir.
Pour Jésus qui se désigne « maître du sabbat » (v.28), ces deux situations lui donnent d’enseigner la supériorité de l’homme et de ses besoins fondamentaux sur un règlement. L’esprit de la Loi est au-dessus de la loi qui elle-même est au service de l’homme (et non l’inverse) : « Le sabbat a été fait pour l’homme, et non pas l’homme pour le sabbat » (v.27).
Montrerons-nous aujourd’hui, à tous ceux que nous rencontrerons, que l’homme doit être au centre de toutes nos préoccupations, parce qu’il est lui même au cœur de Dieu ?
Un commentaire