« Voici que nous montons à Jérusalem, et le Fils de l’homme sera livré… »
Pour la troisième fois Jésus annonce sa mort et sa résurrection, l’événement central de sa venue, tandis que ses disciples sont en dehors de sa pensée, incapables d’en saisir l’importance et l’ampleur. Pire, ils ont des désirs de pouvoir en contraste avec la kénose de leur Maître.
La Pâque du Christ est au-delà de toute attente d’Israël concernant le Messie. Les disciples ne pouvaient, ni accepter, ni comprendre ce que Jésus leur annonçait sur sa passion proche. Le rôle de la maman de Jacques et de Jean semble d’assurer l’avenir glorieux de ses fils qui ont suivi Jésus. La gloire leur sera donnée certes, mais pas selon leurs pensées terrestres. Jacques sera le premier martyr parmi les apôtres, il va devancer ses frères au Royaume, et Jean sera un des évangélistes, et ses écrits seront lus, médités et commentés de génération en génération.
Le Seigneur ne s’emporte pas contre ses disciples, car il saisit leur faiblesse. Mais Il les appelle à élargir l’horizon de leur compréhension, les amenant aux profondeurs de leur mission d’apôtres, de la part de souffrance qu’ils auront comme témoins de la Bonne Nouvelle, cette part qui nous concerne tous, me semble-t-il, chacun dans sa vocation, tous appelés à la sainteté, opposée à l’esprit du monde, pour aboutir à l’union tant désirée avec l’Agneau égorgé et Ressuscité.
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