« un jour de sabbat…Jésus passe à travers les moissons et ses disciples se mirent à se frayer un chemin… » v 23.
J’aimerais découvrir à nouveau frais cette parole du jour grâce à une autre de Jésus : « La moisson est abondante mais les ouvriers peu nombreux… ».
Le jour du Sabbat, jour du repos, célèbre la liberté de Dieu qui met un frein à sa toute Puissance : « au 7e jour, Dieu chôma » (Gn 2,1). En ce jour de mémoire, Jésus traverse les chants moissonnés, dans une liberté qui désarçonne… Il enfreint délibérément une loi que les pharisiens s’acharnent à conforter et conserver dans un pur légalisme : « interdit de… ». Et ses disciples ne sont pas plus observant : ils vont « se frayer un chemin… ». Jésus leurs a dit-il donc appris à ouvrir un chemin en brisant un interdit ? Un tel chemin est-il possible dans cette voie ? Jésus va inviter à prier pour que des ouvriers se lèvent.
Nombreux sont les ouvriers qui répètent et confortent les lois, peu nombreux sont ceux qui marchent en liberté, ouvre un chemin de liberté.
En mettant ces deux textes en vis-à-vis, prier pour que des ouvriers répondent, c’est demander des prophètes, des femmes – des hommes de Dieu, des serviteurs du sabbat, dans une liberté qui ouvre. Jésus sollicite des hommes et des femmes libres.
Serons-nous libres comme David, comme ces Douze, comme Jésus ? Prierons-nous pour que nos pasteurs soient ces hommes libres ? Et les soutiendrons-nous dans leur audace, sans nous abriter derrière un légalisme paralysant?
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