Tout le monde a vu, dans la synagogue, cet homme à la main sèche. A se demander, si ce ne sont pas les Pharisiens, qui l’ont fait entrer exprès, pour voir (v2) ce que ferait Jésus face à cet homme ? Épier, c’est regarder l’autre comme à travers une petite fente, celle du jugement.
Les adversaires de Jésus, ont-ils réellement vu l’homme à la main sèche que Jésus a, pourtant, placé au milieu de tous (v3) ? Ont-ils perçu son humanité à travers son handicap ? Ont-ils entendu la question que Jésus leur pose, jouant sur leur propre terrain : le permis et le non-permis (v4 en échos à Deutéronome 30,19-20) ? Ont-ils seulement croisé le regard de colère de Jésus, navré de l’endurcissement de leur cœur (v6) ? Il semble qu’ils n’aient rien vu, poursuivant leur but (v6).
L’homme présente une main sèche, c’est-à-dire une main impuissante à agir en bien comme en mal. En guérissant cet homme, Jésus lui redonne la possibilité, la liberté de choisir. Mais « Choisis donc la vie » (Deutéronome 30,19)
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