Mettre les « I » sous les « . » sans négliger de mettre les « . » sur les « I », c’est ce que Jésus fait ce jour-là, douloureusement en colère. N’est-il pas lui-même dans la situation de cet homme dont la main est paralysée ? Il est en butte à la contradiction de ses opposants qui se veulent intègres et bien-pensants. Leur observation aveugle d’un règlement : « il n’est pas permis » tue les dix paroles de vie données par Dieu à Moïse : « choisis la vie » (Dt 39,20)
« Viens te mettre là devant tout le monde », dit Jésus, « Est-il permis de faire le bien ou de faire le mal ? De sauver ou de tuer ? »
Cela interpelle le quotidien de nos vies. « Il s’agit de vivre les choix les plus simples de la journée dans une attitude de foi : les commentaires sur les événements de la famille, de la parenté, de la paroisse, de l’Eglise, de la société ; les acquisitions à faire…la façon de passer le dimanche ou de répondre aux diverses sollicitations qui viennent du monde de l’école ou du travail. »*
Les mains étendues de Jésus en croix délient nos mains fermées pour que nous soyons aujourd’hui sa main tendue qui relève, qui bénit et se donne à celui qui veut bien la prendre.
*Cardinal Martini « S’ouvrir à la Parole du Christ »
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