Marc 3, 13-19

Dans le passage de l’Évangile selon Marc 3, 13-19, nous voyons les actions significatives de Jésus exprimées à travers les verbes « gravir », « appeler », « venir » et « instituer ». L’action de « gravir la montagne » de Jésus n’est pas simplement un déplacement physique, mais elle porte également une signification spirituelle, symbolisant la connexion avec Dieu le Père et la préparation à une mission importante. Dans la Bible, l’action de monter sur une montagne est souvent liée à une expérience spirituelle. La montagne est un lieu d’alliance avec Dieu (comme le mont Sinaï dans l’Exode). Ce geste souligne la montagne comme un lieu de départ pour une mission particulière et sacrée, montrant l’autorité de Jésus lorsqu’il se prépare à fonder la communauté des Apôtres.
Sur la montagne, il « appelle » ceux qu’il veut, un acte qui manifeste l’initiative et l’intention claire de Jésus dans son choix. Il ne s’agit pas d’une invitation ordinaire, mais d’un appel divin, personnel et porteur d’un objectif précis. Cela souligne également que la vocation est une grâce qui naît de l’amour et de la volonté de Dieu, et non du mérite ou des efforts humains : « Cela ne dépend donc ni de celui qui veut ni de celui qui court, mais de Dieu qui fait miséricorde » (Rm 9,16).
Ceux qui sont appelés « viennent à lui », montrant une réponse positive et libre des disciples à l’appel du Seigneur. Cela reflète une image d’unité, où les individus acceptent de quitter leur vie quotidienne pour rejoindre Jésus et former ensemble une nouvelle communauté. Ensuite, Jésus « institue » les Douze, un acte qui donne une structure et une orientation. Il leur confie la mission de prêcher et le pouvoir de chasser les démons, montrant que devenir disciple ne consiste pas seulement à suivre, mais aussi à participer activement à la mission de Jésus. Chaque personne est appelée individuellement, mais elle est également envoyée pour accomplir une mission commune.
Nous sommes invités à réfléchir sur la signification de « gravir sur la montagne » pour rencontrer Dieu, écouter son « appel » et être prêts à « venir » pour recevoir la mission qu’il nous confie, tout en construisant ensemble une communauté de foi et d’amour.
Ce passage de l’Évangile m’interroge également : comment ai-je vécu mon identité de disciple ? L’appel du Seigneur dans ma vocation au Carmel, est-il pour moi un appel à une prière incessante et à un service fervent pour la Maison de Dieu et en faveur de celle-ci ?

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