« Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas accueilli » (Jn 1, 11). Ils ont affirmé qu’il a perdu le sens (v. 21). La présence de Jésus les perturbe. Elle les ouvre à une nouveauté « hors normes » non soumise au sens humain habituel.
On se demande, c’est quoi ce sens perdu selon eux ?
Est-ce une vie ligotée par la loi soumise aux apparences et à la lettre qui tue ?
Est-ce un agir qui calcule au lieu de se donner gratuitement et sans mesure ?
Oui, Jésus était un étranger chez Lui ; un homme libre maître de sa Vie ; un mystère que les sens humains ne peuvent comprendre pour lui donner sens.
Seul un cœur ouvert à l’écoute, un cœur « maison » qui accueille Celui qui vient, peut voir tout ce que l’œil ne peut voir, ce que l’oreille ne peut entendre, et qui n’est point monté au cœur de l’homme.
Jésus, le chemin, indique un autre sens, une autre orientation. Lui, la Parole, ouvre à un sens inouï, visible aux oreilles qui écoutent dans le silence de la rencontre.
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