Au dehors ou au dedans
À l’intérieur, il y a un cercle de disciples, assis autour de Jésus, écoutant sa parole ; et lui, au milieu. C’est leur « bonne part » (Lc 10,42), c’est sa « juste place ».
« En effet, quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux » (Mt 18,20).
Très étonnamment, les perturbateurs, à l’extérieur, sont les membres de sa famille. Qui cherchent-ils ? Que lui veulent-ils ? Est-ce sa mission de Fils que de rester sagement à Nazareth, avec eux ?
Nous ne saurons rien de leur demande, car Marc ne leur donne pas la parole. Mais, dans leur recherche, le lecteur peut sentir comme une inquiétude, la même que celle de ses parents à Jérusalem, découvrant leur jeune garçon de douze ans au milieu des docteurs de la Loi.
Du reste, la réponse de Jésus est presque semblable… : « Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? » (Lc 2,49).
Être aux affaires de son Père, et faire sa volonté, n’est-ce pas mettre Dieu au centre de toute sa vie, paroles, gestes et relations : « Dieu seul suffit ! ».
Jésus est au milieu de ses disciples, mais c’est Dieu le Père « le noyau » attractif, le centre, et qui nous appelle à irradier jusqu’au dehors, afin d’appeler tous les hommes, et élargir le cercle familiale restreint à une multitude de familiers ouverts à l’universel.
« Jésus leur dit : ‘‘Ma nourriture, c’est de faire la volonté de Celui qui m’a envoyé et d’accomplir son œuvre’’ » (Jn 4,34).
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