Il y a, dans ce récit d’évangile, plusieurs cercles autour de Jésus. Étonnamment, le plus proche de lui est celui de la foule assise, au plus prêt, pour l’écouter, comme en une sorte de communion autour de la Parole. L’attitude des personnes est pleine de réceptivité et d’accueil puisque ce sont ces derniers, déjà missionnaires, qui signalent à Jésus la venue de sa famille.
y a aussi quelques scribes venus de Jérusalem qui l’accusent d’être possédé, et que Jésus appelle près de lui (v.22.23).
Et, il y a enfin les gens de sa maison, qui apprenant que les guérisons et les enseignements que Jésus prodigue attirent à lui des foules immenses, veulent se saisir de lui pour lui faire entendre raison (v.21).
Alors que tous viennent à lui, ses proches (sa mère et ses frères) se tiennent à l’extérieur « là dehors ». Ils le cherchent aux périphéries. Ils le cherchent sans entrer dans la force attractive de sa parole et de ses gestes de puissance. Leur intention est probablement de l’arracher à ces personnes étrangères et de le ramener au village familial pour qu’il reprenne son travail et son statut de fils de Marie et de Joseph.
Mais, lui ne choisit ni la préférence du sang, ni la préférence du sol, car il est aux affaires de son Père céleste, dans une mission toujours plus large et ouverte. Il parcourt du regard ceux qui se sont assis en cercle autour de lui et il créé une nouvelle appartenance, dans la maternité et la fraternité universelles qui découlent de leur foi en Dieu : « celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère » (v.35) ; et qu’il désignera autrement à la Croix « voici ton fils, voici ta mère » (Jean 19,26-27).
Oserons-nous nous approcher de lui ? « Attire-moi, nous courrons » (Cf. Ct 1,4 et Ms Ms C 35 v°). En cette fête de sainte Brigitte et de l’Europe, prions pour l’unité européenne et la paix dans le monde.
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