Vivre en lumière, sans mesure
Pour ouvrir l’intelligence du cœur et de l’esprit, Jésus trouve toujours des paraboles étonnantes ! Pourquoi lie-t-il la lumière à un instrument de mesure (le boisseau) et à un lieu caché et obscur (sous le lit) ?
Ce qui est caché doit être manifesté. La Lumière, la Parole ne s’arrête que dans la mesure où notre cœur se referme ; quand nous décidons de ne pas vouloir la voir pour ne pas être déstabilisés, déplacés ; quand nous enterrons ce don ; quand nous le calculons, le pesons au lieu de le recevoir gratuitement comme un enfant qui reçoit le don directement les mains ouvertes.
Ravivons le don gratuit de Dieu, ce don qui est en nous. Ayons le courage de lui rendre témoignage, avec ce que nous sommes. Il se donne entièrement à nous, pour que nous puissions à notre tour rayonner, nous donner jusqu’au bout, gratuitement aux autres. Soyons des lumières qui éclairent les ténèbres du monde. Ce n’est pas un esprit de peur que Dieu nous a donné mais un esprit de force et d’amour. Vivons la grâce car : « la mesure de l’amour, c’est d’aimer sans mesure » (St Augustin).
2 commentaires
Merci pour votre remarque, sœur Josette qui a proposé ce commentaire est au Liban, peut-être que l’Eglise orientale n’a pas le même calendrier liturgique.
Si vous souhaitez un commentaire sur ce passage je vous renvoie à un commentaire de l’année passée par sr Catherine :
https://www.carmelsaintjoseph.com/sermons/luc-10-1-9/
En communion de lecture !
Je voudrais comprendre pourquoi l’evangile d’aujourhui est MARC 4, 21-25. Ca ne devrait pas etre saint Luc 10,1-9.