Jésus n’est pas un pécheur et n’a probablement aucune expérience en ce domaine, et donc aucune idée du degré de danger d’une tempête. Fils de charpentier, il dort. Certainement fait-il confiance à ces hommes dont quatre au moins ont le pied marin puisqu’ils sont pécheurs de métier : Pierre et André, Jacques et Jean.
Or il semble que ces hommes ne comptent plus sur leur connaissance de la mer, du lac et décident de s’en remettre totalement à Jésus. Lui aussi met sa confiance, sa foi concrètement en ces navigateurs pour aller sur l’autre rive. Nous pouvons y lire une expérience concrète de foi.
Mais les pécheurs alertent Jésus car rien ne va plus et leur confiance les amène à ne plus croire en eux, en leurs capacités, en leurs dons et en la capacité d’analyse de Jésus (« cela ne te fait rien ? »)
Lorsque la peur nous envahit, elle nous fait oublier qui nous a appelés, avec qui nous cheminons, qui nous guide, et nous invite à aller plus loin. La peur nous fait aussi oublier les dons que Dieu a déposés en nous. Pour traverser les tempêtes de nos vies, reposons-nous cette question en confiance : « Qui est-il donc ? », la seule question qui nous remet dans une relation à Jésus et nous ouvre un chemin vers la paix intérieure.
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