« Sur l’autre rive du lac, dans le pays des Géraséniens » (v. 1). Que peut-elle désigner cette terre étrangère ?
Jésus, quittant sa barque, aborde ce lieu « inconnu » et affronte une réalité terrible : homme possédé d’un esprit impur, jouet du diable, entraîné et tourmenté par ses passions brutales, demeurant dans la mort, dans les tombeaux.
Face à ce « débordement », Jésus ne s’en détourne pas.
Lui, qui est la Vie, plonge dans la mer agitée de la nature humaine et déchire les ténèbres de la mort. Il avance avec des pas sûrs, traversant les obstacles, déliant les chaînes, criant d’une voix haute : « Esprit mauvais, sors de cet homme ! » (v. 8). C’est une voix qui ouvre une voie devant le paralytique, qui débouche les oreilles du mort et fait renaître le cœur enchaîné et enseveli.
À l’ombre de la fête de la lumière, demandons au Seigneur de visiter nos lieux « inconnus », « défigurés », « sombres », « enchaînés » et « délaissés ».
Que sa descente dans nos enfers soit porteuse de salut ; qu’elle brise les chaînes qui nous accablent et libère nos cœurs pour sortir et proclamer au monde entier la miséricorde que le Seigneur a fait éclater à notre égard.
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