DERNIÈRE EXTRÉMITÉ
En ce récit d’évangile construit en inclusion : nous écoutons Jésus intervenir dans une histoire de guérison enchâssée dans un relèvement de la mort. Arrêtons-nous sur la posture initiale des trois protagonistes :
– une jeune-fille de douze ans promise à la mort
– Jésus écrasé par la foule
– une femme, dont la vie s’écoule goutte à goutte depuis douze ans, qui souffre de perte de sang
Nous contemplons trois situations oppressantes et désespérées, mais c’est de ces dernières extrémités que jaillit la Bonne Nouvelle de libération et de vie plus forte que la mort, en la présence de Jésus mû par le seul désir du Père que tous les hommes soient sauvés !
Avec Jésus, accomplissement de la Pâque éternelle : traversons !
– la jeune fille est relevée et rendue à la joie de sa famille
– Jésus s’extirpe de la foule en ne gardant qu’un petit noyau de trois frères avec lui (Pierre, Jacques et Jean) témoins privilégiés de sa Transfiguration et de sa dernière prière à Gethsémani – la femme est totalement guérie et bénie À travers ce récit d’évangile, trois clés nous sont données :
– l’humilité de Jaïre puisée dans l’amour paternel pour sa fille
– la puissance de Jésus par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple
– la foi audacieuse de la femme puisée dans son désir d’être libérée.
Gardons en nous ces trois trésors que sont l’humilité, le courage et l’audace pour avancer et grandir avec Jésus (notre roc et ami) ; et pour l’entendre nous dire à chacun de nos pas « Ne craignez pas! Croyez seulement ! ».
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