Qui est le plus fort …?
Jésus, revenu chez lui, ne peut accomplir aucun miracle (v.5) et il s’étonne du manque de foi de ses compatriotes de Galilée (v.6).
La faiblesse de Jésus nous déconcerte : son enseignement est mis en doute, ses guérisons sont peu nombreuses, il ne peut accomplir ni miracle, ni signe, ni prodige ! « Où donc est leur Dieu ? » s’empresseront de polémiquer les septiques (Ps 113,2). Mais c’est un fait, en sa propre maison, Jésus est réduit à l’impuissance … Nul n’est prophète en son pays !
Comment la toute puissance du Seigneur est-elle mise à l’épreuve ? Le non accueil et la suspicion de ceux qui auraient dû être ses proches, ont-ils le pouvoir d’empêcher sa mission, le salut ?
Tout est renversé : puissance et faiblesse, sagesse et force ; car voilà, le lecteur témoin d’un contre-pouvoir hyper puissant et vertigineux, capable d’anéantir tous les possibles de Dieu.
Le refus et l’entêtement d’un homme suffisent à contrecarrer le grand projet de Dieu, la vie qu’il veut donner à profusion et pour tous.
Lui, le Semeur infatigable, semant à tout vent et sur tous les chemins, dans les pierres, dans les ronces ne peut absolument rien faire si l’homme ne collabore pas à son œuvre et ne l’accueille pas au plus profond de son cœur, dans la bonne terre …
Et pourtant, … lui seul donne des ailes et la foi à déplacer des montagnes.
Un commentaire