« Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie, dans sa parenté et dans sa maison… Et il s’étonnait de leur manque de foi. »(v 4 et 6).
C’était difficile pour les gens de Nazareth, qui ont vécu avec Jésus depuis son enfance, de voir en Lui le Messie, Fils de Dieu. Ce qui confirme, me semble-t-il, que la vie cachée de Jésus jusqu’à ses trente ans était ordinaire, simple, comme les habitants de son petit village. Ceux qui connaissaient son mystère, Marie et Joseph, ont gardé le silence jusqu’à ce que le temps soit venu pour qu’il soit dévoilé.
Je dirai que cela arrive souvent, dans la vie, que des personnes soient ignorées de leur entourage le plus proche ; ignorées dans leurs capacités, leurs talents, leurs réseaux de relations… Des parents et des proches peuvent s’étonner des témoignages d’amis ou de gens de l’extérieur concernant leur fils, leur fille, leur cousin…
Cependant, ce qui est plus grave dans la réaction des Nazaréens, c’est de refuser d’entrer dans la lumière, de se déplacer, de sortir de ce qu’ils connaissent à ce qu’ils ne connaissent pas… Le saut dans la foi est un grand acte d’humilité ! C’est étrange comment les personnes les plus proches sont incapables de se réjouir des dons de l’autre, et d’en profiter pour leur bien.
La foi ne s’impose pas, elle se reçoit. Que le Seigneur nous donne de croire en Lui dans toute notre vie, et d’accueillir humblement tous ceux qu’il met sur nos chemins, comme ses amis et ses témoins de la lumière.
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