Hérode a mal au cœur
Hier, ceux de Nazareth croyaient connaître Jésus : « n’est-ce pas le charpentier, le fils de Marie et le frère de Jacques, de Josès, de Jude et de Simon ? » (Mc 6, 3). Aujourd’hui, Hérode est perplexe devant l’identité de Jean, car il est un roi au cœur malade et à la conscience tourmentée.
Quel tohu-bohu dans la vie d’Hérode : d’une part, il prend pour femme, la femme de son frère dans une famille où règne abondamment l’inceste, et d’autre part il écoute avec plaisir Jean le baptiste qui lui montre clairement le mensonge de son existence.
Son cœur partagé le conduit à des comportements contradictoires : protéger le prophète qui réveille et secoue l’homme juste en lui, et l’emprisonner sous la pression de la jalousie de sa femme. Son cœur malade se laisse séduire par la beauté passagère d’une danse, et ordonne la décapitation de celui qu’il protège, pour ne pas perdre la face …
Mais Hérode perd tout ! Sa conscience tourmentée par la perversion d’Hérodiade le conduit à perdre en même temps son pouvoir, sa liberté et la face !
Quel contraste entre la triste célébrité mortifère de ce roi pantin et la célébrité de Jésus, Chemin, Vérité et Vie.
Restons éveillés, dépassons la peur qui nous saisit devant les abîmes de nos nuits, discernons ce qui habite nos cœurs partagés et laissons-nous pencher vers la vérité, la lumière, la vie, Jésus le Christ.
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