Qui sont ces partants et ces arrivants si nombreux que l’on ne peut se nourrir ? (V31).
De retour de leur mission, Jésus entraine ses disciples à l’écart de l’agitation du monde. Nous ne savons pas ce qui se dit, ce qui se passe entre Jésus et ses disciples durant cette traversée en barque sur le lac. Est-ce pour mieux mieux écouter le récit des apôtres (v30) que Jésus les entraine à l’écart ? Ou pour leur offrir le temps de relire ce qui a été vécu ; leur offrir une écoute qui leur permette de s’écouter eux-mêmes ?
En Débarquant, Jésus voit la foule comme des brebis qui n’ont pas de berger, c’est-à-dire, éparpillées ? seules ? errantes ? sans direction ? sans compréhension ? Les apôtres courraient-ils le risque de devenir comme la foule, des brebis sans berger ?
Prendre le temps de la traversée du lac en barque avec Jésus serait prendre le temps de revenir à cette écoute du berger en soi-même.
« Je suis le bon Pasteur ; et je connais mes brebis et mes brebis me connaissent… Elles écouteront ma voix ; et il y aura un seul troupeau, et un seul pasteur. » (Jn 10, 14.16).
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