Jésus a un coup d’œil incontestable en regardant cette foule devant lui : « ils étaient comme des brebis qui n’ont pas de berger ». A quoi pourraient ressembler des brebis sans berger ? Quel est l’indice qui a fait naitre en Jésus la pitié ?
Je peux mieux comprendre cette empathie du Christ en regardant comment il va répondre, ce qu’il va leur procurer : « il se mit à les enseigner…il répondit à ses disciples’ donnez-leur vous-même à manger’ »
Nous retrouvons les deux Tables de l’Eucharistie : celle de la Parole, de l’enseignement et celle du Pain.
Face aux foules actuelles, face à la soif exprimée ou non de nos frères humains, dans les « déserts » de notre monde, de leur vie, Jésus nous propose deux attitudes :
– Enseigner : dire cette Parole qui me fait vivre. Dire combien la rencontre du Christ me nourrit, les merveilles qu’Il a faites en ma vie.
– Se donner soi-même à manger : m’engager avec toute mon identité, mes dons au service des autres. Faire de ma vie un lavement des pieds…
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