« Ils n’avaient pas compris le miracle des pains… leur esprit était bouché » (v52). Qu’importe : le pain a été partagé et la foule nourrit.
Les disciples, au cœur de la tempête, dans l’urgence de la situation, n’ont pas idée de crier vers le Seigneur. Qu’importe : Lui « les voyants s’épuiser à ramer » (v48) contre le vent, vient vers eux.
Devant l’extraordinaire de l’événement (un humain marchant sur les eaux, v48), les disciples ne le reconnaissent pas et leur trouble augmente (v49-50). Qu’importe : la Parole du Seigneur les rejoint : « Ayez confiance, c’est moi, soyez sans crainte » (v50) ;
A chaque tempête de notre vie, l’infinie patience du Seigneur murmure à notre oreille jusqu’à ce que notre cœur s’ouvre, jusqu’à ce que cette parole « sois sans crainte » rejoigne nos profondeurs et nous débouche l’esprit.
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