Toucher ne serait- ce que la frange de son manteau … et être sauvé par celui dont le nom signifie « Dieu sauve », Jésus.
C’est tellement peu de chose que la frange d’un manteau, l’extrême de ce qui revêt un être mais qui dit encore quelque chose de lui, de sa puissance, de sa bonté. Encore faut-il la toucher, désirer la toucher.
L’Evangile de ce jour nous montre une multitude de personnes qui ne cherchent qu’à rencontrer Jésus et qui parcourent toute la région, villes, villages, campagnes, tous les lieux où elles pourraient rencontrer Celui qui, quelque part, a été reconnu. Cette foule est lourde des malades et des infirmes et sans doute de ses propres et parfois inavouables blessures, mais en même temps et au-delà, légère, alerte parce que portée, transportée par la puissance de son désir. « L’universel désir, le gémissement de tous aspire vers toi. Aie pitié, ô toi, l’au-delà de tout » (G. De Nazianze)
Avec ces infirmes portés ou en marche, nous te supplions de nous laisser toucher quelque chose de toi, aujourd’hui, un « je ne sais quoi » simple et discret, que nous aurions reconnu sans doute de manière furtive et comme en passant. Mais c’est de toi. Et nous serons sauvés.
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