Contrairement à Mc 1,32-34 et Mc 3, 7-12, où Jésus guérit, ici, il ne fait rien ; il passe, et sa seule présence est source de Salut.
La foule est active : elle le reconnait (v54), amène à Jésus les malades (v 55-56), supplie (v56), bref, elle intercède. La foule le supplie de les laisser toucher ne serait-ce que la frange de son manteau, reprenant le geste de la femme en Mc 5,28.
Il y a des moments où nous avons besoin de toucher, de nous accrocher à quelque chose parce que nous sommes plus fragiles, plus vulnérables. Nous avons besoin de nous rassurer, de prendre appui, d’être dans une plus grande proximité physique. Et Jésus se laisse faire. « Et tous ceux qui le touchaient étaient sauvés » (v56). Le verbe est au passif, signe d’une action de Dieu. Le Salut est un don que Dieu donne à celui qui s’ouvre à Lui dans la foi.
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