De grâce, touchez-moi !
Depuis le début de l’Evangile de Marc, il y a beaucoup de guérisons. Le plus souvent, Jésus touche, parle, menace, et les malades s’en trouvent guéris.
Une femme pourtant a bravé tous les interdits et a osé elle-même toucher Jésus, de manière furtive, à la dérobade … et elle en fut guérie (Mc 5, 25-34) ! Et dans la foule, Jésus s’exclamait : qui m’a touché ? Il n’exprimait ni colère ni désaveu … il disait plutôt « enfin quelqu’un a osé me toucher » !
Grâce à elle, le Mystère de la venue du Verbe dans la chair nous est dévoilé : en Jésus Dieu se laisse vraiment toucher. Dieu se laisse toucher, par les rejetés, les condamnés, les impurs, les indignes, les intouchables, … Et sa proximité bienveillante et inconditionnelle les guérit tous !
Ils ont compris, tous ces gens qui se mettent en route et parcourent la région, transportant des malades, les conduisant à Jésus pour pouvoir le toucher … toucher au moins la frange de son manteau. Ils ont compris que Jésus n’attend que cela : Il attend que nous le touchions !
Et comment pouvons-nous le toucher ? Par la prière, par les sacrements, par le service des frères … Ne nous pensons pas trop peu dignes pour nous approcher de Lui. Déployons des trésors de confiance comme les petits savent le faire spontanément : Oui, je le sens, quand même j’aurais sur la conscience tous les péchés qui se peuvent commettre, j’irais le cœur brisé de repentir me jeter dans les bras de Jésus … (Thérèse de l’Enfant Jésus Man C 36v°).
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