« Jésus appela les Douze » (v.07). Et quelques versets plus loin après les recommandations de la mission : « Ils partirent » (v.12).
C’est l’apparente contradiction des deux mouvements (centripète de « l’appel » et centrifuge de « la mission ») qui m’interpelle, ce matin.
Les Douze se rassemblent autour de Jésus, car il les convoque, leur parle.
Et à l’intimité avec le Christ répond l’ex-timité pour le monde. La conséquence de l’appel personnel est l’envoi des disciples et leur mission auprès d’autres.
Jésus n’appelle pas à lui pour lui, mais dans un souci de Salut universel : « Ils proclamèrent qu’il fallait se convertir » (v.12), pour « que tous soient sauvés » (1Tm 2,4), pour « que tous soient un » (Jn 17,21), en Lui, et par sa force de guérison qui se propage.
Ce passage me parle de la recherche du pèlerin qui reçoit un appel, et part pour mieux entendre sa véritable quête intérieure. Il découvre, au fur-et-à-mesure du chemin de conversion et de ses rencontres, qu’elle ne peut être guérison de l’âme et du cœur que dans le réseau infini de la fraternité.
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