« Dans vos prières ne rabâchez pas comme les païens, ils s’imaginent qu’en parlant beaucoup, ils se feront mieux écouter… Vous donc, priez ainsi :
Notre Père qui est aux cieux »… (v7-9)

Jésus désire ardemment apprendre à ses disciples à entretenir une relation personnelle avec le Père. Les commentaires sur cette prière sont nombreux et divers, je ne voudrais pas en rajouter sur le Pater Noster, unique et magnifique, mais pointer la relation Père Fils, et Père fils, par le Fils dans l’Esprit. Le désir le plus cher de Jésus c’est de nous faire connaître le Père, à travers sa propre personne, car il est son visage et sa manifestation, mais encore de nous entraîner dans cette communion d’amour avec Celui qui nous aime d’un amour sans mesure, jusqu’à nous envoyer son propre Fils pour nous sauver et nous ramener vers Lui. Cette relation personnelle s’entretient jour après jour, et ne peut se faire qu’à travers le Fils, puisqu’il est la Porte, et ne se réalise que dans l’Esprit qui est leur communion. Nous sommes tellement habitués à prier le Notre Père, et parfois précipitamment, que nous risquons d’en perdre le souffle et la flamme. C’est une invitation aujourd’hui, en ce saint temps du Carême, de raviver cette flamme de notre filiation, scellée par le sang du Christ, et vivifiante par l’Esprit.