Les disciples ont peur d’interroger Jésus. Mais Jésus, Lui, ose les interroger sur leurs propos. Quelle liberté ! En les questionnant, il ouvre un chemin possible vers la croissance
Pourquoi les disciples avaient-ils peur de questionner Jésus ? Pour la deuxième fois, il leurs parle de sa future Passion, pour la deuxième fois, il leurs parlent de torture, de souffrance, de mort et de séparation, mais aussi de Résurrection. Mais c’est comme si la peur les empêchait même de noter la note d’espoir, la note finale qui habite ces annonces : la Résurrection.
Pour aller jusqu’à la Résurrection, il fallait souffrir…Or souffrir, laisser sa place, faire place à l’autre semble paraitre incompréhensible pour les disciples (« Ils ne comprenaient pas »). Et leur préoccupation de toute puissance l’illustre : « ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand ». Les paroles de Jésus semblent n’être audibles que dans une terre prête à être labourée, dans un être prêt à être bousculé dans sa manière de voir, d’entendre, dans un être prêt à être enseigné. Qui a cette posture ? Un enfant !
Aujourd’hui, laissons-nous déplacer, enseigner, questionner…
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