Indéniablement le statut de l’enfant a bien changé entre notre époque et celle de la société de Jésus. Cependant l’enfant reste le symbole de ce qui est petit, insignifiant, dérangeant parce qu’impuissant, faible, vulnérable, différent au milieu de nous.
Juste avant le passage de ce jour, Jésus annonce : « Le Fils de l’homme est livré aux mains des hommes » (v31) ; de tous les hommes et non plus seulement aux anciens, aux grands prêtres et aux scribes (Mc 8,31) ou aux païens (Mc 10,33). Jésus est ce fils de l’homme, cet enfant, ce petit, livré entre nos mains.
Prendre soin, se rendre attentif à ce qui est petit, marginal, vulnérable en nous et entre nous, dans nos sociétés est capital. Sans cela, nous risquons d’étouffer, de manquer, voire de tuer, Celui qui vient au nom du Seigneur. « Ah ! Si en ce jour, tu avais compris, toi aussi, le message de paix » (Lc 19,42).
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