« Maître, nous avons vu quelqu’un expulser des démons en ton nom, quelqu’un qui ne nous suit pas, et nous voulions l’empêcher parce qu’il ne nous suit pas » (v38).
Pour Jésus, la question n’est pas de faire ou ne pas faire partie du groupe mais bien d’avoir compassion, de faire le bien (v41.42).
Le vrai danger n’est pas l’autre, étranger au groupe, mais ce qui agit ma main, mon pied, mon œil. Si ce que je fais « doit scandaliser (faire tomber) l’un de ces petits qui croient » (v42), le blesse, je me détruits moi-même. La Géhenne (v43. 45. 47) est le symbole, dans la littérature apocalyptique, du feu éternel, de l’enfer.
Renoncer à blesser le frère conduit à vivre manques, frustrations et insatisfactions mais c’est une blessure infligée à soi-même qui vécue dans le souffle d’amour, peut être féconde. Le sel, comme le feu, purifie l’offrande (Lv 2,13) ; le sel est aussi, dans la culture grecque, le symbole de l’amitié. « Tous seront salés par le feu » (v49). Le feu de l’Esprit (LC 3,16) produit : « charité, joie, bonté, confiance dans les autres, maîtrise de soi » (Ga 5,22-23).
Un commentaire