Jésus le Christ
Sans doute, plusieurs d’entre nous aurons fait l’expérience de la trahison d’un ami, du reniement d’un proche parent, frère, sœur. expérience douloureuse de la condition humaine, s’inscrivant dans la mémoire, comme une plaie qui ne ferme jamais complètement, prompt à se réactiver. Avec le temps, nous nous apercevons que cela habite la relation, depuis la sortie de l’Eden, quand la fraîcheur du premier regard se tenait à distance de l’arbre du bien et du mal un regard aussi jeune que la Création.
Jésus, dans son humanité, en fait l’expérience amère aves ses disciples, compagnons de route, eux qu’II a appelés pour l’annonce du Royaume. Etonnamment, Jésus se met en quête de son identité auprès de ses disciples. Prophète, précurseur, puissant en acte et en parole, il l’est. » Tu es le Christ le Messie », tel est le titre que lui donne soudain Pierre inspiré. En cela, il dit vrai. Nous vici au centre de l’Evangile de Mars et celle profession de Pierre fait écho au prologue de Marc : « Commencement de l’Evangile de Jésus-Christ fils de Dieu. » Mc1,1
Mais voilà, un Messie défiguré, trahi, renié, condamné à mort, cela n’entre dans aucune vue humaine, et certainement pas dans la pensée de Pierre, le pêcheur opiniâtre.
Quelle chute pour le disciple : professer l’identité de Jésus le Christ et se voir appeler par Jésus, lui-même Salan, l’Adversaire qui fail trébucher. Un avertissement sévère mais lucide pour nous aujourd’hui qui aimerions tellement mettre la suite de Jésus à distance de la Croix.
Jésus nous rappelle Ici que professer le nom de Jésus Christ se fait dans la lumière de la Croix, une lumière que les ténèbres de la mort n’ont pas saisie, une lumière qui s’infiltre dans la fente d’un tombeau d’une pierre roulée. Jésus en sa VIe nous montre ce Passage.
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