Nativité de la Vierge
Les générations succèdent aux générations sans pour autant que ce soit un long fleuve tranquille. Il y a comme des reprises dans la tapisserie.
Dans son livre « Marie comme Dieu la conçoit », Martin Steffens reprend deux concepts à Dun Scot (Franciscain écossais du 13ème S.) pour approcher le mystère de Dieu.
Le premier, « Firmitas », donne à contempler Dieu en tant qu’il tient bon. Dieu ne change pas de projet, il ne retire pas son amour aux générations qui pourtant s’éloignent de Lui (Non-respect de la Loi du Lévirat : Thamar doit ruser Gn 38 ; adultère et meurtre : David et la femme d’Urie 2 S 11).
Le deuxième concept de Dun Scot est l’Acceptatio : Dieu intègre dans son projet la violence humaine au lieu de la réduire à néant ; il la détourne en vue d’un bien plus grand (voir Rahab Jos 2 et 6 et l’histoire de Ruth la moabite).
Dieu invente au fur et à mesure que l’humain se détourne, des manières de le rejoindre : « Voici que la Vierge concevra et enfantera un fils et on l’appellera du nom d’Emmanuel » (V 23 citant Is 7, 14) : Dieu-avec-nous !
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