Comme les prophètes, Jésus nous invite à nous laisser rejoindre au plus intime de nous-mêmes : « Déchirez vos cœurs et non vos vêtements » (Joël 2,13).
« Venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau… » (v28). La charge devient fardeau quand elle est portée, seul ; elle écrase ou paralyse. C’est le poids des prescriptions juridiques qui surchargent la pratique de la Loi, ou le poids des attentes et injonctions sociocommunautaires.
« Chargez-vous de mon joug et mettez-vous à mon école… » (v29). Le joug est un instrument de travail qui se porte à deux ; il divise le poids de la charge. A l’époque de Jésus, le disciple partageait la vie de son maître, assimilant son enseignement autant par la parole que l’exemple du maître.
« Représentez-vous Notre Seigneur tout près de vous, et voyez avec quel amour, quelle humilité, il vous instruit… Si vous prenez l’habitude de l’avoir près de vous, s’il voit que vous agissez ainsi par amour et que vous vous efforcez de lui plaire, vous ne pourrez plus, comme l’on dit, vous défaire de lui. Il ne vous abandonnera jamais, il vous aidera dans toutes vos difficultés, vous le trouverez partout » (Thérèse de Jésus, Chemin de perfection 26,1).
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