Pourquoi sommes-nous arrachés si tôt à la simplicité et à l’enchantement de la crèche et peut-être aussi au scintillement clinquant des guirlandes de Noël ? Nous voici immédiatement confrontés à la réalité violente de notre monde mais surtout au pouvoir subversif de l’Evangile !
Le martyre d’Etienne nous rappelle, de la crèche à la croix, le même et unique Mystère : celui de l’abaissement de Dieu jusque dans les abîmes de notre humanité. De la crèche à la croix, nous contemplons un Dieu qui se vide de la gloire et de la toute puissance que nous voudrions lui attribuer, pour revêtir la seule gloire qui est la sienne, celle de l’amour inconditionnel ! « Le propre de l’Amour est de s’abaisser » (Thérèse de Lisieux).
Si nous consentons à accueillir l’Amour sans mesure et à descendre avec Lui dans les profondeurs sans limite du mouvement de l’amour en nous et en Dieu, alors nous perdrons tout pour retrouver notre vrai visage d’humain créé à la ressemblance de Dieu. Nous sommes porteurs de la mémoire dangereuse de Jésus de Nazareth, le Verbe fait chair. « La lumière est venue dans le monde et le monde ne l’a pas accueillie ».
Cependant, nous gardons l’espérance et la confiance, car si la lumière a brillé dans les ténèbres et que les ténèbres ne l’ont pas reçue … « à ceux qui l’ont reçu, le Verbe-Lumière a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu ».
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Par ces temps particulièrement difficiles, c’est un véritable message d’espoir qu’il nous est donné d’entendre, si toutefois nous prenons la peine d’oubrir nos oreilles et notre coeur pour le recevoir.
« Et les ténèbres ne l’ont pas arrêté. » et ne l’arrêteront jamais.