Jésus termine ses consignes aux douze. Le chemin proposé est déconcertant, âpre, rugueux.
Aimer Jésus plus que tout (v37-39) engendre des conséquences qui mettent à mal une certaine paix qui serait illusoire, mensongère (Cf. Jr 6,14).

Aimer Jésus plus que tout, invite à lâcher ce qui nous obsède, à nous tourner vers lui et à recevoir de lui en toutes circonstances (v40-42). Il y a comme un élargissement du regard : nos proches ne sont pas seulement nos proches (v37) mais des frères et sœurs à aimer en Christ, tout autant que n’importe quel petit croisant notre route (v42).
Aimer Jésus plus que tout, invite à voir et reconnaitre en tout autre sa présence : « Qui vous accueille, m’accueille ». Cette hospitalité va jusqu’à voir et entendre en tout autre une parole qui nous est adressée. Obéir, littéralement, c’est écouter sous. Aimer Jésus plus que tout invite à se sous-mettre, à écouter la parole dont l’autre est porteur. « Soyez soumis les uns aux autres » (Ep 5, 21).